Introduction


Je désire partager ici des transcriptions de documents, par exemple des registres paroissiaux et actes d'état civil (baptêmes, mariages et sépultures) du Québec (Fonds Drouin).

Par définition, la transcription se veut la plus fidèle possible et inclut les erreurs de l'auteur et la graphie qu'il utilise.

J'inclus avant chaque transcription un résumé dans lequel je standardise les noms des personnes afin de faciliter les recherches et les correspondances.

J'espère ainsi aider d'autres chercheurs qui s'intéressent aux familles Thiffault et Dubreuil. Bonne consultation!

Pages

Sunday, August 26, 2018

Acte de mariage d'Antoine Authier Delisle et Marie Judith Chagnon Larose à Beloeil le 2 mars 1778


Résumé
Mariage
2 mars 1778, Beloeil
Antoine AUTHIER DELISLE fils de Jacques AUTHIER DELISLE GAUTHIER COCOTTE et de Marie Geneviève METIVIER CRONIER
Marie Judith CHAGNON LAROSE fille de Pierre CHAGNON LAROSE et de Marie Judith Angélique LUSSIER

Transcription

Le deux mars mil sept cens soixante dix sept[1] par moi prêtre curé de cette paroisse a été publié trois bans de mariage par trois dimanche consécutifs aux prônes des messes paroissiales de cette paroisse entre Antoine Autier dit Delisle fils de Jacques Autier dit Delisle et de Marie Geneviève Métivier les père et mère de cette paroisse d’une part et Marie Angélique[2] Chanion ditte Larose fille de Pierre Chanion dit Larose et d’Angélique Lussier les père et mère de cette paroisse d’autre part sans qu’il se soit trouvé d’opposition ni empêchement quelconque après quoi j’ai reçu leur mutuel consentement de mariage et leur ai donné la bénédiction nuptiale en personne de Jacques Autier, Pierre Chanion, Louis Dutour, Joseph Laprise, Roch Thouin, Jean Baptiste Roch lesquels ont déclarés ne scavoir signer de ce requis.

Fr Noiseux ptre


Source : Registres paroissiaux, Beloeil, 1778


[1] Il s’agit en fait de 1778, car tous les actes de la même page sont datés de 1778.
[2] Dans tous les autres actes qui la concernent, elle est prénommée Judith.

Sunday, December 6, 2015

Correspondance entre Arsène Côté et Jeanne Côté, 1916

Résumé
Carte postale de Noël
«A Joyful Christmas»
21 décembre 1916
Errol, New Hampshire
Arsène CÔTÉ écrit à sa soeur Jeanne CÔTÉ

Recto

Verso


Transcription

Erol 21 dec 1916


Aimable petite sœur Jeanne

Quelque mot pour
répondre a ton aimable
petite lettre que j’ai
bien compris tu peut
mangé encor quelque foi a ma place

Cher Jeanne je ten
voi ce petit souvenir
de Noël je sait pas
si tu vas etre capable
de lire ce grifonnage
si tu le comprende tu
me repondra et tu
me dira voir si tu
a été voir le petit
Jesu pour moi je croi
pas de le voir a Noel
de ton frere qui pense
souvent a toi

Arsène
xxxxxxxxxxxxxxxx



Version corrigée et annotée

Errol, 21 déc. 1916

Aimable petite sœur Jeanne,

Quelques mots pour répondre à ton aimable petite lettre que j'ai bien comprise. Tu peux manger encore quelques fois à ma place.

Chère Jeanne, je t'envoie ce petit souvenir de Noël. Je ne sais pas si tu seras en mesure de lire ce griffonnage. Si tu comprends, tu me répondras et tu me diras si tu es allée voir le petit Jésus. Pour ma part, je ne crois pas le voir à Noël.

De ton frère qui pense souvent à toi,

Arsène
xxxxxxxxxxxxxxxx 


Notes : 
Auteur : Arsène Côté (1895-1982)
Destinataire : Jeanne Côté (1911-1972)

À la réception de la carte, Jeanne a cinq ans, Arsène, 21 ans.

Source : Carte originale conservée par Simone (Dubreuil) Beaudoin, consultée le 2 septembre 2012


Sunday, November 10, 2013

Correspondance entre Jeanne Lemire et Jeanne Côté, 1935

Résumé :
Lettre
30 janvier 1935 (Martinville)
Jeanne LEMIRE écrit à sa fille Jeanne CÔTÉ


Page 1

Pages 2 et 3


Transcription :

Martin ville le 30 janvier 1935
Bien chere petite Jeanne
pardonne moi si j’ai retardé a técrire c’est pas parce que je tavai au bliez mais comme tu a su sa a donné mal ta lettre à arriver je aitais parti tu est venu me voir J’aitai ancore parti Jo ai arrivé le soir du même jour que tu a parti a 11 heurs avec
2
chez Camille en taxci j’ai lessé Léa pas trop pir sa ma foi de la penne de pas tavoir vue et jorai put tédé un peut a ton ouvrage et bien cherres anfants tachez de vous reprendre bien tôt moi et Uldège on navai proposé d’allez vous voir dimanche dernier mais ons na trouvez le froi trop grand et le froi continu toujour parel. vendredi on doi allez a une messe pour ton père a cetteur è demi J’ai bien peur du froi Uldège ma dit de vous dire que si ils fai dou dimanche on nira vous voir attan dé nous pas si ils fai froi
3
J’ai été pasé la jouorné avec Yvonne aujourd’hui elle est toujours parelle c’est découragen désépreve comme cela pauvre anfant ons na vue Camille au jourd’hui ils par pour Sehebrook demin pour voir sont a voca Je termine quoi que jorai ancore bien dé chosse à te dire mais ils est dèja tar
dune mère qui pance a vouseatre 
xxx

Version corrigée et annotée :


Bien chère petite Jeanne,

Pardonne-moi si j’ai retardé à t’écrire. Ce n’est pas parce que je t’avais oubliée, mais comme tu as su, ça a donné mal. Ta lettre est arrivée. J’étais parti, tu es venue me voir. J’étais encore parti. Jo est arrivé le soir du même jour que tu es parti à 11 heures avec.
2
Chez Camille en [taxi] j’ai laissé Léa pas trop pire. Ça m’a fait de la peine de ne pas t’avoir vue, et j’aurais pu t’aider un peu à ton ouvrage. Eh bien chers enfants, tâchez de vous reprendre bientôt. Moi et Uldège, on avait proposé d’aller vous voir dimanche dernier, mais on a trouvé le froid trop grand et le froid continu toujours pareil. Vendredi on doit aller à une messe pour ton père à sept heures et demie. J’ai bien peur du froid. Uldège m’a dit de vous dire que, s’il fait doux dimanche, on ira vous voir. Ne nous attendez pas s’il fait froid.
3
J’ai été passé la journée avec Yvonne aujourd’hui. Elle est toujours pareille. C’est découragent, des épreuves comme cela. Pauvre enfant! On a vu Camille aujourd’hui. Il part pour Sherbrooke demain pour voir son avocat. Je termine, quoi que, j’aurais encore bien des choses à te dire, mais il est déjà tard.

D’une mère qui pense à vous autres.
xxx 



Notes :
Auteure : Jeanne Lemire (1867-1940)
Destinataire : Jeanne Côté (1911-1971), sa fille
Personnes mentionnées dans la lettre : 
Jo : probablement Joseph Dubreuil (1909-1990), son gendre, époux de Jeanne Côté 
Camille : probablement Camille Côté (1890-1981), son fils, marié à Émilia Gaulin à cette époque. 
Léa : probablement Léa Côté (1897-1965), sa fille, mariée à Alonzo Felteau 
Uldège : probablement Uldège Côté (1901-1968), son fils, resté célibataire 
Ton père : Ovila Côté (1859-1934), feu son époux 
Yvonne : probablement Yvonne Côté (1908-1992), sa fille, mariée à Lionel Saint-Laurent

Jeanne Lemire (1927)


Source : Lettre originale conservée par Simone (Dubreuil) Beaudoin, consultée le 2 septembre 2012.